Ou la fin du mythe de la croissance.
Déception autour du Sommet du développement durable "RIO+20", nouvelle tentative de soin palliatif pour l'ex-dieu croissance que les religieux du capitalisme n'arrivent pas à enterrer. "RIO+20 : L'avenir que nous voulons ?" titre La Tribune.fr, avec une ironie très juste. Le voilà. Le Royaume-Uni et les USA s'en branlent monumentalement, et on dépense un pognon de PDG à organiser un sommet pour finalement bidonner une résolution à peine digne de l'ONU. Le développement durable, ça fait chier la moitié de ceux qui devraient l'appliquer, et l'autre moitié ne veut pas en entendre parler. Le développement durable, c'est pas très profit à court terme, c'est pas très croissance, et ça a une vilaine consonnance altermondialiste. Du coup, côté anglo-saxons ça fait autant saigner que si on parlait communisme, et de l'autre côté ça fait pas bandouiller un sexoolique parce qu'y reste quand même plus d'une vie humaine avant que ça pète, du coup, autant laisser ça aux PDG du futur, la piscine va pas se remplir toute seule.
L'avenir, c'comme apprendre à lire, un seul mot à la fois, et "développement" c'est assez long pour qu'on bloque un moment dessus.
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